mercredi 27 juillet 2011

Droits et obligations des grands-parents pendant les vacances

Droits et obligations des grands-parents pendant les vacances



Les grands-parents peuvent-il légalement réclamer à voir leur petits-enfants ? La relation entre les grands-parents et petits enfants est légalement protégée par l’article 371-4 du Code civil qui précise que « l’enfant a le droit d’entretenir des relations personnelles avec ses ascendants, Seul l’intérêt de l’enfant peut faire obstacle à l’exercice de ce droit. Si tel est l’intérêt de l’enfant, le juge aux affaires familiales fixe les modalités des relations entre l’enfant et un tiers, parent ou non ».







Par Judith Duperoy avocat à La Cour pour www.ledroitdesseniors.fr

Cette disposition formalise le droit des enfants d’entretenir des relations personnelles avec leurs ascendants, c'est-à-dire leurs grands-parents, arrières grands-parents…

Les parents ne peuvent s’opposer aux relations personnelles entre les petits-enfants et leurs grands-parents par convenance ou pour un motif autre que l’intérêt de l’enfant.

Pour faire échec à ce droit, les parents doivent rapporter des éléments de preuve sérieux démontrant que l’intérêt de l’enfant ne peut être préservé, par exemple en cas de conflit aigu entre parents et grands-parents qui perturbent l’enfant,...

Lorsqu’une solution amiable ne peut être trouvée, le juge aux affaires familiales peut être saisi pour trancher la question du droit de visite et d’hébergement des grands-parents.

Dans la procédure en fixation des droits de visite des grands-parents, le juge décide au cas par cas. Dans chaque affaire, il prend en compte l’attachement entre les petits-enfants et les grands-parents, les désirs et sentiments de l’enfant, l’existence de pratiques ou accords antérieurs au litige, le rapport de l’enquête sociale et/ou de l’expertise médico-psychologique, le comportement des parties, leur motivation, leur éventuels conflits.

C’est ainsi que les droits des grands-parents peuvent être restreints ou supprimées, lorsque le maintien des relations avec les grands-parents est nuisible aux intérêts des petits-enfants.

Par ailleurs, si en cas de séparation des parents, le droit de visite des grands-parents se cale sur celui des parents, le juge peut, dans certaines conditions, accorder aux grands-parents un droit de visite autonome de celui du père et de la mère.

Enfin, en cas d’urgence, notamment, lorsque les grands-parents se voient opposer un refus brutal et catégorique des parents de tout contact avec leurs petits-enfants, le juge peut être saisi en référé.

Les grands-parents doivent-il donner de l’argent pour leurs petits-enfants ?
Les père et mère et autres ascendants doivent des aliments à leurs enfants ou petits-enfants, en vertu des dispositions des articles 205 et 207 du Code civil.

En tout premier lieu, ce sont les parents qui sont tenus d’assurer les moyens nécessaires à la subsistance, l’entretien et l’éducation de leurs enfants ; ils sont les premiers débiteurs de cette obligation alimentaire.

Mais, les grands-parents peuvent être appelés à contribuer aux besoins des petits-enfants, notamment, en versant une pension alimentaire, lorsque les parents sont dans l’impossibilité totale d’assurer la subsistance des leurs enfants.

En l’absence d’accord familial, le juge aux affaires familiales peut être saisi pour trancher le litige relatif au versement d’une pension alimentaire pour les petits-enfants et pour fixer le montant de cette pension.

Mais, lorsque les parents ne sont pas dans le besoin, les grands-parents sont libres de participer, selon leurs moyens ou volonté, à l’entretien, l’éducation, les activités de loisir ou autres de leurs petits-enfants.

Les grands-parents sont-ils juridiquement responsables des dommages causés par leurs petits-enfants ?
Les pères et mères qui exercent l’autorité parentale sont présumés être civilement responsables de tout dommage causé par ou du fait de leurs enfants mineurs avec lesquels ils cohabitent, en application de l’article 1384 alinéa 4 du Code civil.

Cette règle est applicable même lorsque les petits- enfants sont accueillis ou hébergés par leurs grands-parents. Par conséquent, lorsque les petits-enfants sont en vacances, en principe, la responsabilité des grands-parents ne saurait être recherchée.

Mais, s’il peut être démontré que les grands-parents ont commis une faute dans la surveillance de l’enfant auteur du dommage, leur responsabilité civile pourra être engagée.

Reims : Il tue son fils de 4 ans


Reims : Il tue son fils de 4 ans
Reims : Il tue son fils de 4 ans Un petit garçon de 4 ans et demi a été battu à mort par son père dans la nuit de lundi à mardi, à Reims. L'état psychologique de ce dernier a nécessité son placement en unité psychiatrique.


Une marche blanche est organisée ce mercredi après-midi à Reims SIPA
Un atroce fait-divers a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi, à Reims. Un enfant de 4 ans et demi a été retrouvé mort après avoir succombé aux coups de son père, a-t-on appris de sources policières et judiciaires. Le tragique événement s'est déroulé au sein du domicile familial. « Vers 3h00 du matin, des voisins alertés par de grands bruits et des cris ont prévenu les secours qui ont découvert, dans un appartement dévasté, le cadavre d'un petit garçon » explique le parquet de Reims. Le père, un homme d'une trentaine d'années, était en pleine crise au moment de son interpellation.
Il a fallu plusieurs minutes aux forces de l'ordre pour pouvoir pénétrer dans l'habitation. C'est finalement grâce à l'aide des pompiers dépêchés sur place que la porte principale a fini par céder. A l'intérieur, le père se trouvait seul avec l'enfant. « Il était dans un état très agité qui a nécessité son placement en unité psychiatrique sur ordre du préfet, après avis d'un médecin psychiatrique » précise le parquet rémois.

Marche blanche organisée
L'autopsie pratiquée sur le petit garçon aurait révélé de nombreuses traces de coups qui ont entraîné la mort de l'enfant, selon une source policière. Les raisons de ce drame ne sont pas encore connues. Mais le couple était en instance de divorce, ce qui explique l'absence du domicile conjugal de la mère au moment des faits. Elle devait repasser quelques jours plus tard pour récupérer son fils. Un élément qui pourrait expliquer l'état de démence du père lors de son arrestation.
Pour l'heure, l'enquête a été confiée à la direction départementale de la sécurité publique (DDSP). Celle-ci doit auditionner le père dès que son état psychologique le permettra afin qu'il explique son geste meurtrier. Une marche blanche, organisée par les habitants du quartier, doit avoir lieu ce mercredi après-midi à Reims pour rendre un dernier hommage au petit garçon.

mardi 26 juillet 2011

Appointment of three assistants to the defender of the rights


Appointment of three assistants to the defender of the rights

The defender of rights, Dominique Baudis, recently announced that it had chosen three assistants to assist it in its functions, including child protection, ethics in the field of security and combating discrimination.



Appointed June 22 - former Mayor of Toulouse - and former President of the Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), has now responsibilities previously assigned to the Ombudsman of the Republic, the defender of children, the National Commission of ethics of security (NSDC) and the high authority against discrimination and for equality (HALDE).



Under the constitutional reform of 2008, the defender of rights may be seized directly by any person considering himself injured in his rights and freedoms by the functioning of the administration. . In the field of the protection of childhood and ethics of safety, it may be informed of the actions of private individuals



The advocate is assisted by three colleges and three assistants.



Defender of rights chairs the colleges who assist him for the exercise of its powers in defence and promotion of the rights of the child, combating discrimination and promoting equality, and ethics in the field of security.



Each Deputy may supplement the defender of the rights to the chairmanship of the meetings of the College which he is Vice President and represent it in its field of competence.



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Pursuant to section 11 of the organic law on the rights defender, Dominique Baudis has proposed on 13 July to the Prime Minister, François Fillon, the appointment as assistants the following personalities:



Marie DERAIN, defender of children, Assistant Vice President of the College responsible for the defence and promotion of the rights of the child.





Françoise MOTHES, Assistant, Vice-President of the College for professional ethics in the field of security.



Maryvonne LYAZID, Assistant Vice President of the College for the fight against discrimination and the promotion of equality.

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It is interesting to recall the careers of these three assistants that each of them were distinguished for their recognized expertise that they will now alongside Dominique Baudis in their new functions:



Marie Derain:



After having assumed different responsibilities in Scouting, Marie Derain came in 1998, the judicial Protection of youth .for become then services Director for the judicial Protection of youth in the Ministry of Justice, these duties she participated in 2010 to the report of a parliamentary mission on the situation of minors isolated in France.



Françoise Mothes:



A lawyer by training, Françoise Mothes began his career as a lawyer at the bar of Paris before joining the judiciary, in the meantime also exercised responsibilities at the Prison Administration, the national gendarmerie and the police prefecture,



In judicial auditor at the Court of cassation, substitute for the TGI de Créteil, she was successively since 1989, substitute for the TGI Paris, loaded (e) the management of the detention in the Direction of the prison administration, Prosecutor General in the courts of appeal of Amiens and prior to his recent appointment by the defender of rights, she was Attorney of the Republic Deputy to the tribunal de grande instance de Créteil.



Maryvonne Lyazid:



Maryvonne Lyazid, after studying politics in Strasbourg and his passage to the national school of public health, which she is a graduate, became Inspector of health and Social Affairs and subsequently takes the direction of the lower Rhine DDAS



It is then made available to the Council of Europe for 3 years where she responsible for RTD of a project on the role of States in the fight against social exclusion.



In 1999, Bernard Kouchner, then Secretary of State for health, entrusted the Chair of a working group on access to the technical AIDS for persons in loss of autonomy.



She spent six years as President of the foundation of the Hospital of Dr. Albert Schweitzer in Gabon.



It has also been responsible for mission in the cabinet of Dominique Gillot, Secretary of State for the elderly and disabled, from 2000 to 2002 she was Vice-President of the dump of January 31, 2011 to March 2011.



Prior to his duties with the defender of rights, she again chaired the FISAF (National Federation for the Insertion of the deaf and blind in France persons), Federation of 140 associations to fight against the hearing and visual impairment. AND she was also Assistant to the Director General of the Foundation for solidarity savings bank.



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The three Vice-Chairpersons, as the defender of rights, have committed to occupy any other function during the six years that will last, normally their mandate. respective.



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Several personalities and some media have hailed these appointments in pleasant to emphasize the feminization high level of services of the public defender of rights.

Nomination de trois adjointes au Défenseur des droits


Nomination de trois adjointes au Défenseur des droits
Éditorial de lucienne magalie pons


Le Défenseur des droits, Dominique Baudis, a annoncé récemment qu'il avait choisi trois adjointes pour l'assister dans ses fonctions, notamment en matière de protection de l'enfance, de déontologie dans le domaine de la sécurité et de lutte contre les discriminations.

Nommé le 22 juin dernier,- ancien maire de Toulouse et ancien président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) -, exerce désormais les responsabilités précédemment dévolues au Médiateur de la République, au Défenseur des enfants, à la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) et de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE).

En vertu de la réforme constitutionnelle de 2008, le Défenseur des droits peut être saisi directement par toute personne s'estimant lésée dans ses droits et libertés par le fonctionnement d'une administration. . Dans le domaine de la protection de l'enfance et de déontologie de la sécurité, il peut être informé des agissements de personnes privées

Le Défenseur des droits est assisté de trois collèges et de trois adjoints.

Le Défenseur des droits préside les collèges qui l’assistent pour l’exercice de ses attributions en matière de défense et promotion des droits de l’enfant, de lutte contre les discriminations et de promotion de l’égalité, ainsi que de déontologie dans le domaine de la sécurité.

Chaque adjoint peut suppléer le Défenseur des droits à la présidence des réunions du collège dont il est le vice-président et le représenter dans son domaine de compétence.

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Conformément à l’article 11 de la loi organique relative au Défenseur des droits, Dominique Baudis a proposé le 13 juillet au Premier Ministre, François Fillon, la nomination en qualité d’adjointes les personnalités suivantes :

Marie DERAIN, Défenseur des enfants, Adjointe, Vice-présidente du collège chargé de la défense et de la promotion des droits de l’enfant.


Françoise MOTHES, Adjointe, Vice-présidente du collège chargé de la déontologie dans le domaine de la sécurité.

Maryvonne LYAZID, Adjointe, Vice-présidente du collège chargé de la lutte contre les discriminations et de la promotion de l’égalité.
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Il est intéressant de rappeler les carrières de ces trois adjointes qui chacune d’entre elles ont été distinguées pour leur compétences reconnues qu’elles exerceront désormais au côté de Dominique Baudis dans leurs nouvelles fonctions :

Marie Derain :

Après avoir assumé différentes responsabilités dans le scoutisme, Marie Derain est entrée en 1998, à la Protection judiciaire de la jeunesse .pour devenir ensuite Directrice des services de la Protection judiciaire de la jeunesse au Ministère de la Justice, dans ces fonctions elle a participé notamment en 2010 au rapport d'un parlementaire en mission sur la situation des mineurs isolés en France.

Françoise Mothes :

Avocate de formation, Françoise Mothes a débuté sa carrière comme avocate au barreau de Paris avant d’intégrer la magistrature, entre temps elle a aussi exercé des responsabilités au sein de l’Administration pénitentiaire, de la gendarmerie nationale et de la préfecture de police,

En magistrature elle fut successivement depuis 1989, Auditrice à la Cour de cassation, Substitut au TGI de Créteil, Substitut au TGI de Paris, Chargé(e) de la Gestion de la détention à la Direction de l’administration pénitentiaire, Substitut général à la Cours d’Appel d’Amiens et avant sa récente nomination par le Défenseur des Droits, elle était procureure de la République adjointe au tribunal de grande instance de Créteil.

,Maryvonne Lyazid :

Maryvonne Lyazid, après des études de sciences politiques à Strasbourg et son passage à l’École Nationale de la Santé Publique, dont elle est diplômée, devint inspecteur des affaires sanitaires et sociales et prend par la suite la direction de la DDAS du Bas-Rhin

Elle est ensuite mise à disposition du Conseil de l’Europe pendant 3 ans où elle rdt responsable d’un projet concernant le rôle des États dans la lutte contre l’exclusion sociale.

En 1999, Bernard Kouchner, alors Secrétaire d'État à la Santé, lui confie la présidence d’un groupe de travail sur l’accès aux aides techniques pour les personnes en perte d’autonomie.

Elle passe six années à la Présidence de la Fondation de l’Hôpital du Docteur Albert Schweitzer au Gabon.

Elle a également été chargée de mission au cabinet de Dominique Gillot, secrétaire d’État aux Personnes âgées et handicapées, de 2000 à 2002 Elle a été Vice-présidente de la HALDE du 31 janvier 2011 jusqu’en mars 2011 ;

Antérieurement à ses fonctions auprès du Défenseur des droits, elle présidait encore la FISAF (Fédération nationale pour l'Insertion des personnes Sourdes et des personnes Aveugles en France), fédération regroupant 140 associations de lutte contre la déficience auditive et visuelle. ET Elle était aussi adjointe au Directeur général de la Fondation Caisse d'épargne pour la solidarité.

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Les trois vice-présidentes, comme le Défenseur des droits, se sont engagées à n'occuper aucune autre fonction pendant les six années que durera, normalement, leur mandat. respectif.

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Plusieurs personnalités et certains médias ont salué ces nominations en se plaisant à souligner la féminisation à haut niveau des services du Défenseur des Droits.

lundi 25 juillet 2011

Défenseur des droits : le staff se féminise

Défenseur des droits : le staff se féminise



Le 26 juillet 2011 à 12:07



■France
■droits


Le Défenseur des droits, Dominique Baudis, nommé en juin, a choisi trois adjointes chargées des droits de l'enfant, de la lutte contre les discriminations et de la déontologie de la sécurité, domaines qu'il chapeaute désormais, ont annoncé lundi ses services. Le Défenseur (nouvelle formule) est assisté de trois collèges, qu'il préside, et de trois adjoints, chargés des secteurs qui étaient couverts par les trois autorités aujourd’hui disparues. Selon un communiqué, Dominique Baudis a proposé au Premier ministre, François Fillon, la nomination de trois femmes en qualité d'adjointes : Marie Derain (fonctionnaire au ministère de la Justice) comme défenseur des enfants et vice-présidente du collège "chargé de la défense et de la promotion des droits de l'enfant", Françoise Mothes (avocate puis magistrate) pour le "collège chargé de la déontologie dans le domaine de la sécurité" et enfin Maryvonne Lyazid pour être vice-présidente du "collège chargé de la lutte contre les discriminations et de la promotion de l'égalité". Maryvonne Lyazid était jusqu'en mars dernier vice-présidente de la Halde.

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.ZOE should live in his house

The attention of Mr. François Hollande

Mr President of the General Council of Corrèze

REMINDER OF THE SITUATION:

July 5, 2002, my daughter Sandy POINOT gives birth to a daughter ZOE. The biological father does not attend childbirth, and does not recognize the baby.
On the night of November 24, 2002, JEREMY LAGRUE murdered my daughter, her shirt several shots of dagger of extreme violence, left for dead, bathed in its blood on the highway. He returned home to St Rémy, load his car and share on the run. The force will be in very big ways in place to find after 3 days.
April 7, 2003, of the merits of his cell in the House of judgment of Tulle, he acknowledges Dani!
November 26, 2004, to the TGI of Tulle, at the trial of foundations is sentenced 20 years in prison, maintenance of parental authority and his civil rights.
June 27, 2008, he committed suicide in the detention centre of Val de Reuil.
ZOE IS AN ORPHAN.
In January 2008, Zoe is placed for 6 months in foster care, social services consider that it is in danger with me? The danger was elsewhere it seems to me.
Ms. Danielle LAGRUE, paternal grandmother approves this placement.
QUICKLY MOVE FROM VICTIM HAS CHARGED.
However from November 2002 to January 2008, my little girl lives with me, his family, his comrades, the friend (e) s of his mother, goes to school, following courses in music, horseback riding, travel. She is happy, poses no particular worries, she sees very regularly a psychologist who works with its history and Willy Baral therapist for children in Paris, who at worked with Françoise DOLTO.
To date the Social help to children maintains this (temporary) placement as. TIMELY MANNER!
Madame Danielle LAGRUE, Didier LAGRUE her husband and family approved this decision with for argument. Zoe must receive a positive education? Notice that we reject in reference to what we learned at the trial on the "positive" education of his son. This notice is inappropriate for the welfare of Zoe.
MY REQUEST:
Review this file with the Director of ESA, 3 years is long for the interim. My little daughter at age 9, his word shall be heard and not that of the adults who manage its daily, but not his heart. She grew up in "outsiders", without psychological follow-up, the questions become relevant, it would be harmful and destructive for her to remain in foster care, while she has a House and I wish with all my heart to have with me. It is inhuman, absurd and contrary to all that say and write childhood professionals.
77 000 children placed abusively, including 25% of investment to poor initial estimation.
6000 euros per month and per child: FC: report of the Court of Auditors of the 01.10.2009.
It is time to review the legislation, the functioning of these institutions, of these services: undue investments, transfers or withdrawals of violence without name, mild euphemism to say the families: moral abuse.
Please read carefully the record of my little daughter.
The breadcrumb France Association supports me.

petition

ZOE doit revenir vivre dans sa maison.Maman de SANDY POINOT

A l'attention de Monsieur François Hollande
Monsieur Le Président du Conseil Général de Corrèze

RAPPEL DE LA SITUATION :

Le 5 juillet 2002, ma fille Sandy POINOT donne naissance à une petite fille ZOE. Le père biologique n'assiste pas à l'accouchement, et ne reconnait pas le bébé.
Dans la nuit du 24 novembre 2002, JEREMY LAGRUE assassine ma fille, lui assenant plusieurs coups de poignard d'une extrême violence, la laisse pour morte, baignant dans son sang au bord de la route. Il rentre chez lui à St Rémy, charge sa voiture et part en cavale. La gendarmerie mettra de très gros moyens en place pour le retrouver au bout de 3 jours.
Le 7 avril 2003, du fond de sa cellule de la Maison d'Arrêt de Tulle, il reconnait Zoé !!!
Le 26 novembre 2004, au TGI de Tulle, au procès d'Assises il est condamné a 20 ans de prison, maintien de ses droits civils et de l'autorité parentale.
Le 27 juin 2008, il se suicide au centre de Détention de Val de Reuil.
ZOE EST ORPHELINE.
En janvier 2008, Zoé est placé pour 6 mois en famille d'accueil, les services sociaux considèrent qu'elle est en danger avec moi ??? Le danger était ailleurs il me semble.
Madame Danielle LAGRUE, grand-mère paternelle approuve ce placement.
VITE FAIT DE PASSER DE VICTIME A ACCUSEE.
Pourtant de novembre 2002 à janvier 2008, ma petite fille vit avec moi, ses proches, ses camarades, les ami(e)s de sa maman, va à l'école, suit des cours de musique, fait de l'équitation, voyage. Elle est heureuse, ne pose pas de soucis particuliers, elle voit très régulièrement une psychologue qui travaille avec elle son histoire et Willy Baral thérapeute pour enfants à Paris, qui à travaillé avec Françoise DOLTO.
A ce jour l'Aide Social à l'enfance maintient ce placement (provisoire) le jugeant . OPPORTUN !!!
Madame Danielle LAGRUE, Didier LAGRUE son époux et la famille approuvent cette décision avec pour argument . Zoé doit recevoir une éducation positive ??? Avis que nous réfutons en référence à ce que nous avons appris au procès sur l'éducation "positive" de son fils. Cet avis est peu approprié au bien-être de Zoé.
MA DEMANDE :
Revoir avec le directeur de l'ASE ce dossier, 3 ans c'est long pour du provisoire. Ma petite fille à 9 ans, sa parole doit être entendue et non pas celle des adultes qui gèrent son quotidien, mais pas son coeur. Elle grandit chez des "étrangers", sans suivi psychologique, ses questions deviennent pertinentes, il serait préjudiciable et destructeur pour elle, de rester encore en famille d'accueil, alors qu'elle a une maison et que je souhaite de tout mon coeur l'avoir avec moi. C'est inhumain, absurde et contraire à tout ce que disent et écrivent les professionnels de l'enfance.
77 000 enfants placés abuivement, dont 25% de placement consécutif à une mauvaise estimation initiale.
6000 euros par mois et par enfant : cf : rapport de la cour des comptes du 01.10.2009.
Il est temps de revoir la législation, le fonctionnement de ces instutions,de ces services : les placements abusifs, les transferts ou retraits des familles d'une violence sans nom, doux euphémisme pour ne pas dire : MALTRAITANCE MORALE.
Merci de lire avec attention le dossier de ma petite fille.
L'Association Le Fil d'Ariane France me soutient.

petition

samedi 23 juillet 2011

Amy Winehouse est morte une grande chanteuse vient de nous quittés


Amy Winehouse est morte une grande chanteuse vient de nous quittés



Amy Winehouse a été retrouvée morte dans la nuit dans son appartement de Londres. Selon les premières informations, elle aurait succombé à une overdose de drogue et d'alcool.

REUTERS
Selon le rédacteur en chef du Sunday Mirror, la chanteuse britannique aurait été retrouvée morte dans son appartement de Londres la nuit dernière.
Sur son fil Twitter, Nick Buck, l'un des rédacteurs en chefs du journal britannique cite la police, qui aurait découvert dans la nuit de vendredi à samedi le corps de la chanteuse dans son appartement londonien. Plus tôt ce samedi, son site Internet avait annoncé l'annulation de tous ses engagements - nouvelle confirmée par son manager.

Selon les premières informations, Amy Winehouse, qui avait tenté un retour particulièrement raté il y a quelques semaines, aurait succombé à une overdose d'alcool et de drogue.

Amy Winehouse enchaînait depuis des années les cures de désintoxication, sombrant petit et à petit et dilapidant son talent et le succès de son premier et surtout de son second album, Back to black. Sa santé inquiétait plus particulièrement ses proches ces derniers temps.

Vous aimiez Amy Winehouse? Voulez lui rendre un dernier hommage? Dire votre admiration, votre peine? Laissez-nous vos réactions ci-dessous.

vendredi 22 juillet 2011

Efectos adversos de las drogas. Puede declararlos


Efectos adversos de las drogas. Puede declararlos


Por último, podemos hacer una diferencia en el nivel de la droga. De hecho dos formas (ver más abajo) se aplican a la dirección de los efectos secundarios de los medicamentos, a continuación, no dude en.
Es dentro de los puntos no deseados de productos farmacéuticos y enviarlas que podemos salvar vidas, nuestras vidas.

Webmaster

Nuevo: Pacientes y asociaciones de pacientes pueden ahora directamente informar los efectos adversos de drogas
Desde el 12 de junio de 2011, los pacientes pueden declarar ahora los efectos secundarios de las drogas sicotrópicas, sin pasar por su médico.

INFORMES-PACIENTE DE ROGUE (S) EFECTO (LIE (S) ES UNA DROGA

Este formulario está diseñado para reunir información sobre reacciones adversas (es decir, cualquier evento perjudicial no deseadas), que sospecha que está vinculado a la toma de un medicamento.

GUÍA D USO

Usted ha tomado una o más drogas y creo que uno de ellos puede condujo a una reacción no deseada (efecto secundario), durante o después de su tratamiento.
La Afssaps ha implementado un formulario, para poder informar este sospechas de reacciones adversas y para indicar toda la información necesaria para su evaluación. Esta guía lo ayudará a relleno mejor este formulario. Una vez finalizado, debe enviar el centro regional de farmacovigilancia (el CRPV) que confiar geográficamente, y cómo se indican las coordenadas en la parte posterior del formulario.

Nuevo: Pacientes y asociaciones de pacientes pueden ahora directamente informar los efectos adversos de drogas
Desde el 12 de junio de 2011, los pacientes pueden declarar ahora los efectos secundarios de las drogas sicotrópicas, sin pasar por su médico

Adverse effects of drugs. You can declare them


Adverse effects of drugs. You can declare them


Finally, we can make a difference in the level of the drug. In fact two forms (see below) are implemented to address the secondary effects of the drugs then do not hesitate.
It is within the unwanted points of pharmaceutical products and sending them that we can save lives, our lives.

The Webmaster

New: Patients and patient associations can now directly report the adverse effects of drugs
Since June 12, 2011, patients can now declare the secondary effects of psychotropic drugs, without going through their doctor.

REPORTING-PATIENT OF EFFECT (S) ROGUE (LIE (S) IS A DRUG

This form is intended to gather information on any adverse reactions (i.e. any event harmful unintended), that you suspect to be linked to the taking of a drug.

GUIDE D USE

You have taken one or more drugs and you think that one of them may be led to an unintended reaction (side effect), during or after your treatment.
The Afssaps has implemented a form, to allow you to report this suspected adverse reactions and to indicate all the information needed for its evaluation. This guide will help you to best fill this form. Once completed, you will need to send it to the Centre regional de Pharmacovigilance (CRPV) you rely on geographically, and how the coordinates are indicated on the back of the form.

New: Patients and patient associations can now directly report the adverse effects of drugs
Since June 12, 2011, patients can now declare the secondary effects of psychotropic drugs, without going through their doctor

Effets indésirables des médicaments. Vous pouvez les déclarer


Nous pouvons enfin faire bouger les choses au niveau des médicaments. En effet deux formulaires (voir ci-dessous) sont mis en place pour relever les effets secondaires des médicaments alors il ne faut pas hésiter.
C’est en relevant les points indésirables des produits pharmaceutiques et en les envoyant que nous pourront sauver des vies, nos vies.

Le Webmaster

Nouveau : Les patients et les associations de patients peuvent désormais déclarer directement les effets indésirables des médicaments
Depuis le 12 juin 2011, les patients peuvent désormais déclarer les effets secondaires des psychotropes, sans passer par l’intermédiaire de leur médecin.

SIGNALEMENT- PATIENT D’EFFET(S) INDESIRABLE(S) LIE(S) A UN MEDICAMENT

Ce formulaire est destiné à recueillir des informations sur tout effet indésirable (c’est-à-dire toute manifestation nocive non voulue), que vous suspectez d’être lié à la prise d’un médicament.

GUIDE D UTILISATION

Vous avez pris un ou plusieurs médicaments et vous pensez que l’un d’entre eux peut être à l’origine d’une réaction non voulue (effet indésirable), pendant ou après votre traitement.
L’Afssaps a mis en place un formulaire, pour vous permettre de signaler cet effet indésirable et d’indiquer toutes les informations qui seront nécessaires pour son évaluation. Ce guide vous aidera à remplir le mieux possible ce formulaire. Une fois rempli, vous devrez l’envoyer au Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) dont vous dépendez géographiquement, et dont les coordonnées sont indiquées au dos du formulaire.

Nouveau : Les patients et les associations de patients peuvent désormais déclarer directement les effets indésirables des médicaments
Depuis le 12 juin 2011, les patients peuvent désormais déclarer les effets secondaires des psychotropes, sans passer par l’intermédiaire de leur médecin.

jeudi 21 juillet 2011

Un point complet sur la "kafala" (recueil d’enfant selon le droit islamique)

Un point complet sur la "kafala" (recueil d’enfant selon le droit islamique)
L’islam interdit l’adoption, mais permet un recueil d’enfant qu’il appelle "kafala". Le sujet est d’actualité, car le sénateur Alain Milon a déposé une proposition de loi visant à introduire la kafala dans le code civil. Nous avons fait un article sur le sujet, soulignant combien il est scandaleux de faire ainsi une place à la charia à l’intérieur même de notre législation.



Mais il y a beaucoup plus à dire sur le sujet. C’est ce que fait Leïla Bachir dans cette grande interview donnée sur radio Courtoisie le 13 juillet 2011, au micro de Cécile Montmirail et de Bernard Antony.



C’est un point complet sur la question qu’elle fait.



Certains de ses arguments nous sont connus ; nous avons déjà développé ici même les objections juridiques que l’on peut trouver au fait que la charia soit introduite dans le code civil ; nous avons souligné la faiblesse des contrôles portant sur cette pseudo-adoption, qui permet tous les trafics ; nous avons parlé du caractère discriminatoire du système (pour prendre un enfant en kafala, il faut être musulman ; voir cet échange sur un forum dans lequel un couple désireux d’adopter demande comment faire pour se convertir à l’islam) ; nous avons également souligné son potentiel de filière migratoire supplémentaire.



Leïla Bachir expose elle aussi tous ces arguments, mais elle s’intéresse surtout à l’aspect humain, ce qui la conduit à nous exposer des aspects de la kafala auxquels nous n’avions pas pensé. Par exemple, l’adulte qui recueille un enfant en kafala peut mettre fin à ce recueil comme il veut, sans avoir à se justifier. De plus, le mariage est permis entre l’enfant recueilli en kafala et son père ou son frère "adoptif".



La kafala n’est pas une adoption et ne ressemble en rien à une adoption fonctionnant selon les normes d’un pays occidental.



Nous conseillons d’écouter intégralement cette interview très riche.


Tags : Enfance Islam

mercredi 20 juillet 2011


Zeugnis von einer Krankenschwester in der Psychiatrie

21. Juli 2011.



Was finde ich in diesem Artikel interessant ist, dass diese Krankenschwester in der Psychiatrie Mai verurteilt werden ohne Konto Missbrauch, sadistischen Handlungen, übertriebene Droge Verteilung.
Es ist ein Zeugnis der Wahl als gesehen und erfahrenen von einer von denen, die "psychiatrischen Pflege" in Frankreich zu praktizieren.

Warum der Staat nicht ist seine Nase es ist eine andere Frage, aber es ist genug zu wissen, dass Hersteller von pharmazeutischen Produkten eine fabelhafte für finanzielle Stärke darstellen, scheint mir eine Antwort, die steht. Ich könnte hinzufügen, eine andere Antwort dieses "warum", ist es die Macht der Psychiatrie. Nicht nicht der Psychiater, aber die latente Idee der Männer schon immer um den Griff auf andere Männer und Psychiatrie haben ist es nicht das?

Keiner politischen Hintergedanken Traum in der Lage zu tun, was er will in der Bevölkerung sein? Und haben eine "Wissenschaft" Dies ist nicht der Wunsch der einzelnen erlauben? Wenn Psychiater gefunden, dass diese Zauberstab fabelhafte für Richtlinien sein würde und wenn sie nicht und burst-Skandale, unsere Politiker können immer sagen, dass sie nichts wissen, sind sie wahrscheinlich "verantwortlich, aber nicht schuldig!"
Wer behandelt, die? Ich weiß nicht. Was ich weiß mit Sicherheit ist jedoch, dass Patienten sind Kosten.

Der Webmaster

Der Niedergang der französischen Psychiatrie

Ein ehemaliger Krankenpfleger im psychiatrischen Bereich buchen Sie sie zurück auf 30 Jahre des Geschäfts, und durch die Entwicklung der französischen psychiatrischen Bereich enttäuscht, erklärt, warum er trat zurück.

Emmanuel Digonnet ist ein ehemaliger Krankenpfleger in psychiatrischen Sektor - "Beruf", die nicht mehr vorhanden ist, da Bernard Kouchner diese Spezialisierung für Krankenschwestern 1992 entfernt ist. Nach mehr als zwanzig Jahren im Amt, dauerhaft frustriert durch die Richtung von dem öffentlichen Dienst der "Psychiatrie" trat er zurück. Wenn er mehr Praxis, aber er spricht sehr gut von seinen ehemaligen Handel und die Gründe, die ihn dazu mehr Bewegung gedrückt

Wie beginnen Sie?

Ich kam in der Psychiatrie durch Zufall für "Lebensmittel", Anfang der 80er Jahre Gründe. Als ich anfing, wusste ich nichts; für mich war Psychiatrie die Unterstützung der Patienten aus der Gesellschaft aus psychischen Gründen ausgeschlossen. Geisteskrankheit wurde dann zu mir, wenn es sichtbar war: Autismus, Pose, die Cris…

Für ein Jahr und eine Hälfte war ich in einem Dienst, wo Sie die schwierigsten Patienten, bei problematischen platziert, zugewiesen anderen Dienstleistungen. Dies war meine erste Konfrontation mit dem Horror Asyl und Missbrauch : als für die Polizei in Polizeistationen oder in den Arbeitsplatz Gefängnispersonals Guards, Angst hatte verwandelt einige Krankenpflege Sadisten. Nachdem meine Richtung alarmiert, wechselte ich zu einem anderen Dienst. Ich habe eine neue Art zu arbeiten, entdeckt, unter Berufung auf therapeutische medizinische Interviews und geben einen wirklichen Ort zu pflegen in der Behandlung von Patienten. Ich bin so leidenschaftlich für die Disziplin.
Von 1982 bis 1998 ich begleitet und eine Weiterentwicklung der Psychiatrie, symbolisiert durch die Schließung der psychiatrischen Kliniken teilgenommen. In der Tat entwickelt eine Arbeiter-polig, mit Ehrgeiz Pflege in der Stadt, mit Menschen zu verschieben. In der Regel hospitalisierten Patienten konnten schließlich zu Hause Leben sehen eine Krankenschwester regelmäßig. Andere soziale Assistenten und Praktiker, Teilnahme an therapeutischen Hause Zentren neu öffnen: der kleine Einheiten, mit ein paar Betten für die stationäre, war er ein Team von Ärzten und Krankenschwestern. Frei von Material sind wir Fehlaussagen gleich im Krankenhaus, aber mit mehr Flexibilität Arbeit. Vor allem, weil wir wenig oder weniger gelegenen Gebäude wo die Patienten - lebten und nicht zu dreißig Kilometer in den Vororten von Paris waren, "ist dann in dem der verrückten". Gelassen Sie werden in einem psychiatrischen Krankenhaus schon immer kompliziert, Behandlung in diesen Zentren war viel einfacher .
Diese Haus und Pflege-Zentren angeboten daher eine echte Nähe und echte Verfügbarkeit. Sie änderten zur gleichen Zeit das Bild der psychiatrischen Patienten, die akzeptiert mehr natürlich überwacht werden und weitere Termine geehrt. Familie, Freunde und der Patient konnte herunterspielen Pflege, man dort wird weniger Stigmatisierung als zu werden "daraufhin in Sainte-Anne. Und diese Zentren erlaubt - endlich - beseitigt Krankenhäuser, und damit zur Verbesserung der Arbeitsbedingungen. Dies ist nicht mehr der Fall jetzt; im Krankenhaus ist es nicht mehr Betten verwalten. Von 16 Stunden alle Manager verbringen ihre Zeit am Telefon, ein Bett schlafen, ihre Patienten zu finden, die Anzahl der Plätze nicht ausreicht.
Gesundheits-und Krankenpflege auch Dinge wurden verschiedene im Aufnahmezentrum: wir unabhängig waren. Es war nicht nur auf die Anforderungen des Arztes, sondern eine echte Gemeinschaftsarbeit gelten. Wir gemeinsam mit dem Rest des Teams, und wir könnte Termine oder Patienten zu erhalten. Einer berauschenden Tage.
Dauerte es nicht?

Die Situation begann in den frühen 1990er Jahren, mit der Entwicklung eines rein Accounting Management des Krankenhauses verschlechtern. Unsere Abteilung ging das zugeteilte Budget und Manager erkannte, dass ein Zentrum der fünf Betten benötigt, so viele als Dienst der 20 Betten ins Krankenhaus - Krankenschwestern ohne Berücksichtigung der Anzahl der schweren Hospitalisierungen und von diesem System-Avoiding…the Frühwarnzeichen
Die Verwaltung dann allmählich Aufnahmezentren schließen. Dazu war es ausreichend, dass Manager mehr die Mittel, um 24 Stunden am Tag arbeiten Ihnen: nach einer Weile wurde das Prinzip ihrer Substanz entleert. Wenn mehr als ein Gebäude mit drei Betten, niemand blieb umzugehen, Manager durchgesetzt: "Sie sehen, dass es nicht funktioniert: es schließen."
Ein weiterer wichtiger Schritt, die Beseitigung der Spezialisierung "Psychiatrie" für Krankenschwestern in 1992. Bernard Kouchner, dann Minister für Gesundheit, hat diese Entscheidung durch eine Anforderung der europäischen Normung gerechtfertigt; eine europäische Richtlinie stellte jedoch fest, dass Französisch Psychiatrie Krankenpflege-Ausbildung wurde von hoher Qualität und die Mitglieder der EU werden in Rapprocher… eingeladen In der Tat, war diese Auslassung in erster Linie zu speichern.
Seit 1992 daher alle Krankenschwestern folgen den gleichen Lehrplan, mit nur ein paar Kurse der Psychiatrie. Heute, ein paar Generalist Krankenschwestern, leidenschaftlich über Psychiatrie, erfolgreiche schnell einmal bilden in spezialisierten Dienstleistungen beschäftigt, aber andere wählen Standard psychiatrische Dienste, weil es seinen Lebensunterhalt verdienen werden muss, und sind oft nicht die Höhe. Die Beobachtung von der Unzulänglichkeit der Ausbildung wird einstimmig, Anfang der 2000er Jahre Säge Blume eine Reihe von "Training-Box" Private, soll diese Mängel auszugleichen.
Auf jeden Fall. Diplom der psychiatrischen Pflege hat immer als ein "Sous-Diplôme". Der seine Auslassung, 1992, ehemaliger Absolvent - wie ich - haben nicht das Recht zur Krankenhäuser im allgemeinen Arbeit zu gehen. Im Grunde, bedeutete dies, dass "Untermenschen" wurden von "Sous-Infirmiers" betreut. Auch heute noch, wenn ich jemand von einem Auto zu machen, habe ich nicht das Recht zu Fragen, eine Infusion oder ihnen einen Soins… geben, während ich bin für eine hospitalisierten Person in eine psychiatrische dazu autorisiert. Was bedeutet es? Das ist es weniger ernst, wenn ich falsch liege?
In den frühen 1990er Jahren auch sah die Einführung in den Krankenhäusern "Qualitätsansatz" - pure Import von Industrie - mit seinen vielen Protokolle und Verfahren. Verfahren für ein Patient auf Hosts, Verfahren für einen Patienten, den in der Isolation Zimmer usw. erforderlich. Dies ist beruhigend: Sie füllen Sie Formulare, Sie nicks Boxen! Unabhängig davon hat Begriffe wie "Phobie" oder "Besessenheit" nicht wasserdichte Grenzen, da es um eine Klassifizierung der psychischen Krankheiten zu erstellen, so dass Manager Sinn machen können. Die Idee ist, den Patienten zu codieren. Heute ist ein Patient 810.12 - "alkoholische depressiven Tendenz." Dies ist dumm: werden "alkoholische depressiven Trend", der Patient ist ein Mann oder eine Frau, die fünfzig Jahre oder 18 Jahren, diese Vergangenheit, solche Parcours… wurde

Was waren die Auswirkungen dieses "Qualität-Ansatzes" auf Ihre Arbeit?

Dies ist die Art der Argumentation von Managern zu hören: "Sie für eine 11, Sie haben ein DMS 18 Tage (durchschnittliche Krankenhausverweildauer stationΣrer). Die Dienstseite ist neun Tage. Daher Sie Merdez. "Reduzieren Sie Ihre DMS". Zu diesem Zweck es war genug, um der Patient Anästhesie Drogen zu stopfen, und der Turm war Rennen Es ist so eindeutig eine Passage aus dem Management der Patienten bei der Verwaltung des Haushalts betrieben wird. Das Ministerium reduziert den Haushalt, während die Bedürfnisse - sie - nicht beeinträchtigen.
Hinter all dem ist die Idee die Spezifität der psychischen Krankheit nicht zu erkennen
Es ist viel einfacher zu sagen, dass Schizophrenie ist ein Virus oder genetische Problem, gegen die es genug ist zu erfinden eine Droge. Wie diese Ansicht von Pharmalabors - selbst Teil dieser Klassifikation der Krankheiten, um sagen zu können-Ursprungsland unterstützt wird: "Diese Art von Krankheit." Solche Drogen! " Mit manchmal katastrophalen Folgen. Wenn wir das Beispiel von Hyperaktivität nehmen - die ich die Symptome nicht leugnen - zeigt, dass Labs Angebot Drogen mit in die kurzfristigen Auswirkungen, aber die sind längerfristige Katastrophe "sichtbar". Ist unten das Problem der größter Ort von den Labors im Krankenhaus besetzt. Es ist zu sehen, die Anzahl der Formationen, die sie erbringen oder "Sponsor": Wenn sie über einige ihrer Kurse sprechen, der innere Medizin sprechen "Lilly-Kurs" oder "Janssen-Kurs"...
Und niemand Proteste?

Im Jahr 2003 organisiert der Beruf der Staaten allgemeine der Psychiatrie, die führte zu einer Reihe von Empfehlungen an den Minister für Gesundheit, Jean-François Mattei. Es gibt nichts Compris… Der Kampf intensiviert dann nach einer Rede von Nicolas Sarkozy, Antony, im Dezember 2008. Als Reaktion auf die Ermordung eines jungen Mannes bei Grenoble veröffentlicht Patienten einer psychiatrischen Klinik schlug der Präsident Ultra-Sécuritaires Maßnahmen, wie Videoüberwachung oder elektronische Armbänder. Sie müssen wissen, dass solche Rede war verheerend, sogar Effekte, wenn es nicht folgt konkrete Maßnahmen. Es wächst z. B. die Präfekten, Berechtigungen zum Beenden der Patienten zu verweigern, und es wird sehr schwierig heraus ein Patient zur Arbeit zu kommen nach und nach zur Wiedereingliederung.
Für meinen Teil dachte ich, dass Widerstand von Gewerkschaften kommen konnte, und ich lange gewerkschaftlich organisierten und union-Aktivist habe. Vor Unzufriedenheit kommt oft beide Unionism zur Verteidigung von Einzelinteressen, statt eine Verpflichtung oder politischen Ansichten. Ich bin mir also in einer Zuordnung gewidmet Forschung in der Psychiatrie - eine weitere Möglichkeit, die versuchen, das System zu ändern investiert. Eine Sachverhaltsdarstellung eine Waffe des Vereins, war selbst wenn wir schließlich die Studie verlor eine Beschwerde gegen ein Dutzend Pneumologen nach der Explosion des AZF-Werkes in Toulouse einreichen. Diese Ärzte weigerte der temporären Installation von Patienten in psychiatrischen Dienste in ihren Dienst mit abscheuliche Bedingungen - "leute lärmig", "Verkauf", "die Feuer kann"...
Heute gibt es in diesem Fall des öffentlichen Dienstes der Psychiatrie, oder sogar von Betreuer oder Patienten, die unter der Leitung von ihren Familien Bewegungen des Widerstands. Aber sie zwei große Gefahren ausgesetzt. Die Kriege der Kapellen, Generationen von Psychiatern schnell zu excommunicating für ihr Ego so teuer. Und das Bild der psychischen Krankheit eine Bevölkerung, die Fehlerinformationen, nicht um die Liberalisierung der Pflege und das Vorhandensein von psychisch Kranken in den Straßen zu akzeptieren bereit ist.

Warum beenden Sie?

Erstens, ich habe eine "Pause" auf humanitäre Mission, es hat mir viel geändert. Abgesehen davon, dass im Gegenzug die Haltung des Managements auf mich auch Changé… war Es war keine frontale Opposition, aber kleine aufeinander folgende Mobbing: Verbot der ein Kollege Teilinstandsetzung traf während der Mission, Ablehnung eines Antrags auf Ausbildung, Entfernung von meine Karten-Restaurant…
Direktion und nahm seine Rache auf meine Gewerkschaftsaktivitäten und auf eine Episode, die sie nicht verdaut hatte. In einer Zeit, aufgrund der katastrophalen Management des Krankenhauses und der ständigen Suche nach Volkswirtschaften, gab es ein Mangel an sanitäre Eimer für Patienten in Isolation Zimmer - gesperrt und daher ohne Zugang zu Toiletten. Einer von ihnen war sogar auf einem Blatt versinnbildlicht verrichten Es, ich sagte Nein: Asyl in 1982 hatte ich bekannt, würde ich nicht wiederholen, zwanzig Jahre später. Mit ein paar Kollegen alarmiert wir daher die Medien. Die nationale Presse ist gelandet, aber seine Mitglieder akzeptiert hatte, die den Winkel der das sensationelle. Wir verurteilen "Mißbrauch des Patienten durch das Krankenhaus", sie hatte enthalten "Mißbrauch des Patienten von Krankenschwestern. Und sie kamen, um zu sehen, Krankenschwestern, die mit Patients… gefoltert wurden Journalist für M6, denen ich unsere Positionen erklärte, antwortete: "Aber es hat kein Interesse." Warum Sie Ameutez dieser Welt? »
Kollegen, nachdem den Dienst der Presse eröffnet hatte jahrelang auf indirekte Weise bestraft worden. Ich hatte Gesicht entdeckt, so Forcément… bezeugten Auf der Seite der folgenden unsere "Lärm" "Missbrauch", war eine ernannt worden. Aber das Spiel war verzerrt, seine Mission war, die Sicherheit der Isolierung Zimmer zu untersuchen. Seine Mitglieder überprüft daher, dass es gab Alarm ausgelöst wird, gepanzerte Glas, etc.. Eine Schande.
Es ist diese, die mich zum Rücktritt. Ich bleibe vorsichtig und informierte Bürger, aber ich will nicht zur Teilnahme an dieser Entwicklung. Oder besuchen Sie solche gibt zurück.
Sie sind Legionen. Nehmen wir das Beispiel der Versorgung der Patienten zu Hause: das Prinzip ist gut, wenn es Teil der Pflege, mit maximal zwei besuchen pro Tag ist; mit der Ausnahme, dass in der Tat, es ist aus Verweigerung der Krankenhausaufenthalt und bestrafen jedermann in Gefahr durch Sitzgelegenheiten im Krankenhaus Mangel an. Ein weiteres Beispiel: "psychiatrische Haft", ist die Möglichkeit, ein Patient 72 Stunden in der Beobachtung zu halten. An sich ist keine schlechte Idee, weil es erlaubt, um die Ausrichtung des Patienten zu optimieren. Aber im Gerät vorhanden, es ist eine "echte" Polizeigewahrsam: Wenn der Patient während dieser Zeit ist, die Behörden der Auffassung, dass es eine Flucht ist. Von Bedeutung ist.
Die Angst, die verrückt ist weit verbreitet in der Gesellschaft. Und Politik und Medien werden nie zögern, ihn zu schüren. Dies ist, was sie tun, mit der Ernennung von Escape der Tatsache, dass ein Patient die Tangente, anstatt Ausgabe ohne Genehmigung zu erhöhen. Es ist jedoch keine Beengtheit, aber ein Krankenhaus unter Contrainte… Das Problem von der Presse oder Richtlinien verwendete Begrifflichkeit ist hier von grundlegender Bedeutung.
Diese Terminologie ist mindestens, sagte der Arbitraire…
Psychiatrischen Kliniken sind Orte der Gesetzlosigkeit, in denen Patienten ihrer Freiheit beraubt und statt wochenlang ohne, dass gerecht sagen wird. The Frankreich wird auch regelmäßig verurteilt von der Europäischen Kommission auf die Rechte der Menschen. Theoretisch, es gibt viele Instanzen des Steuerelements als die CDHP2, die von jedermann eingegeben werden können. Außer, dass Bluff! Die Steuerung der CDHP ist der Arzt-Chef der Seitenlinie, er erhält ein von einem Patienten und nennt ihr Freund: "Nun, ich habe einen Brief von einer Ihrer Patienten." Die Buddy-Antwort: "Es ist völlig verrückt." Das letzte Mal, das es kam, tat er dies, done…i "Am Ende, es gibt ein infinitesimale Anteil der Patienten Krankenhaus zu verlassen, indem dieses Vorurteil.
Psychiatrie Surfen zu dieser Zeit auf eine sichere, Drift in guten Teil politische Reaktion auf verschiedene Fakten. Das Bild der Einführung der Schutz der Arbeitnehmer isoliert (ITP) in Krankenhäusern, nach einer Intervention von Nicolas Sarkozy. Es ist ein Gerät als ein Telefon mit einer Schaltfläche auf welche Unterstützung Überfall, etc.... Es ist auch ausgerüstet mit genannten Gerät "menschlichen Tod", die ausgelöst wird, wenn das Gehäuse zu lange horizontal bleibt. Gehen Sie am Morgen arbeiten sagt, "Ich Kontrolle-Kästchen"toten Mann"dauern würde...". ", es ist der Horror! Und ich weiß, aber ehemalige Kollegen, die Satisfaits… sind
Ein PTI-Gerät verwenden, zu akzeptieren, dass es nicht die Belegschaft erhöht. Ein Kollege ersetzt, die durch ein Gehäuse. Das Problem ist, dass Krankenschwestern weigert diese Praktiken in heiklen Situationen gefunden werden. Der Tag, wo sie sind, angreifen - weil es passieren kann-, der Vorfall wird nicht als Arbeitsunfalls betrachtet werden. Es ist ein Teufelskreis.
Safe, ist es auch die Explosion von fünfzehn Jahre Hospitalisierungen unter Stress (Büro- und Antrag auf eine dritte Partei). Wenn Sie eine dedizierte Mamie Stadtteil gestört, bringt es mehr soziale, Familie und Nachbarn; Nun wird bevorzugt, ein Zertifikat des Krankenhausaufenthalts von Office zu unterzeichnen. Und es Menschen, die es schwierig raus finden werden gesperrt. Denn es sehr wenig der Aufnahmestrukturen gibt, die Ausgabe zu organisieren. Und weil es zur Krankenhaus vor dem verlassen wahrscheinlich ist. der Menge an das Krankenhaus-Paket z. B., die höher sind als die behinderte erwachsene Vergütung erhält, kann dies für einige sehr schwierig sein.
Safe, sie sind auch Kameras in den Zimmern - aber das ist dumm: Wenn ein Patient ist nicht gut, es brauchen mehr Präsenz und keine Kamera. Dies sind die elektronische Armbänder, um sicherzustellen, dass dies nicht von einem bestimmten Umkreis - die es ermöglicht, um begleitet von einer Krankenschwester oder eine Gesundheitsversorgung Hilfe zu vermeiden ist. Es ist die Zunahme der Präfekturen Ausgabe Test Ablehnungen. Um zusammenzufassen: Dies ist die maximale Beengtheit.

Témoignage d’un infirmier en psychiatrie 21 juillet 2011 |


Témoignage d’un infirmier en psychiatrie 21 juillet 2011 |

Ce que je trouve intéressant dans cet article, c’est que cet infirmier en psychiatrie dénonce peut-être s’en sans rendre compte les abus, les actes sadiques, la distribution exagérée de médicaments.
C’est un témoignage de choix car vu et vécu par l’un de ceux qui pratiquent « les soins psychiatriques » en France.

Pourquoi l’Etat ne met pas son nez là-dedans est une autre question mais il suffit de savoir que les fabricants de produits pharmaceutiques représentent une puissance financière fabuleuse pour avoir, me semble-t-il, une réponse qui tient debout. Je pourrais ajouter une autre réponse à ce « pourquoi », c’est la puissance même de la psychiatrie. Non pas celle des psychiatres, mais l’idée latente des hommes a toujours été d’avoir la main mise sur d’autres hommes et la psychiatrie ne représente-t-elle pas cela ?

Le rêve inavoué de tout politique n’est-il pas de pouvoir faire faire ce qu’il veut à la population ? Et avoir une « science » qui permettrait cela n’est-il pas le souhait de chacun ? Si les psychiatres trouvaient cette baguette magique ce serait fabuleux pour les politiques et s’ils n’y parviennent pas et que les scandales éclatent, nos politiciens pourront toujours dire qu’ils n’en savaient rien, qu’ils sont probablement « responsables mais pas coupables » !
Qui manipule qui ? Je ne sais pas. Ce que je sais par contre avec certitude c’est que les patients en font les frais.

Le Webmaster

Le déclin de la psychiatrie française

Un ancien infirmier de secteur psychiatrique nous livre son retour sur trente ans de métier, et, dépité par l’évolution du secteur psychiatrique français, explique pourquoi il a démissionné.

Emmanuel Digonnet est un ancien infirmier de secteur psychiatrique – « profession qui n’existe plus depuis que Bernard Kouchner a supprimé cette spécialisation pour les infirmiers en 1992 ». Après plus de vingt ans d’exercice, définitivement dépité par les orientations prises par le service public de « psychiatrie », il a démissionné. S’il ne pratique plus, il parle par contre très bien de son ancien métier, et des raisons qui l’ont poussé à ne plus l’exercer

Comment as-tu débuté ?

Je suis arrivé en psychiatrie par hasard, pour raisons « alimentaires », au début des années 1980. Quand j’ai commencé, je n’y connaissais rien ; pour moi, la psychiatrie n’était que la prise en charge de patients exclus de la société pour des raisons mentales. Une maladie mentale n’existait alors à mes yeux que si elle était visible : l’autisme, les gesticulations, les cris…
Pendant un an et demi, j’ai été affecté dans un service où on plaçait les patients les plus difficiles, ceux posant problème dans les autres services. Cela a été ma première confrontation à l’horreur de l’asile et à la maltraitance : comme pour les policiers dans les commissariats ou les gardiens en milieu pénitencier, la peur avait transformé certains infirmiers en sadiques. Après avoir alerté ma direction, j’ai été muté dans un autre service. J’y ai découvert une nouvelle façon de travailler, s’appuyant notamment sur les entretiens médicaux à visée thérapeutique et accordant une vraie place à l’infirmier dans le traitement des patients. Je me suis alors passionné pour la discipline.
De 1982 à 1998, j’ai accompagné et participé à toute une évolution de la psychiatrie, symbolisée par la fermeture d’hôpitaux psychiatriques. Se développait en effet un pôle extra-hospitalier, avec pour ambition de déplacer le soin dans la Cité, auprès des gens. Des patients habituellement hospitalisés pouvaient enfin vivre chez eux, en voyant un infirmier régulièrement. D’autres, adressés par des assistants sociaux et des médecins généralistes, fréquentaient les centres d’accueil thérapeutiques nouvellement ouverts : il s’agissait de petites unités de soins, avec quelques lits d’hospitalisation, une équipe d’infirmiers et des médecins. Nous y effectuions le même travail qu’à l’hôpital, mais avec une plus grande souplesse. Notamment parce que nous étions peu ou prou situés en bas des immeubles où habitaient les patients – et non à trente kilomètres en banlieue parisienne, « là où on met les fous ». Être admis en hôpital psychiatrique a toujours été compliqué, se faire traiter dans ces centres était beaucoup plus simple.
Ces centres d’accueil et de soins offraient donc une réelle proximité et une vraie disponibilité. Ils changeaient du même coup l’image de la psychiatrie chez les patients, qui acceptaient plus naturellement d’être suivis et honoraient davantage leurs rendez-vous. La famille, l’entourage et le patient pouvaient dédramatiser les soins, s’y rendre étant moins stigmatisant que d’être « hospitalisé à Sainte-Anne ». Et ces centres permettaient – enfin – de désengorger les hôpitaux, et donc d’en améliorer les conditions de travail. Ce n’est plus du tout le cas, désormais ; à l’hôpital, on ne fait plus que gérer des lits. À partir de 16 heures, tous les cadres passent leur temps au téléphone pour trouver un lit où faire dormir leurs patients, le nombre de places disponibles étant insuffisant.
Pour les infirmiers aussi, les choses étaient différentes en centre d’accueil : nous étions autonomes. Il ne s’agissait pas seulement d’appliquer les prescriptions du médecin, mais d’effectuer un réel travail collectif. Nous échangions avec le reste de l’équipe, et nous pouvions donner des rendez-vous ou recevoir les patients. Une période grisante.

Elle n’a pas duré ?

La situation a commencé à se dégrader au début des années 1990, avec le développement d’une gestion purement comptable de l’hôpital. Notre ministère a diminué le budget alloué, et les gestionnaires se sont rendus compte qu’un centre d’accueil de cinq lits nécessitait autant d’infirmiers qu’un service de vingt lits à l’hôpital – sans prendre en considération le nombre d’hospitalisations lourdes et de rechutes que ce système permettait d’éviter…
L’administration a alors progressivement fait fermer les centres d’accueil. Pour cela, il suffisait que les gestionnaires ne leur donnent plus les moyens de fonctionner 24 heures sur 24 : au bout d’un moment, le principe était vidé de sa substance. Quand il ne restait plus qu’un bâtiment avec trois lits, sans personne pour s’en occuper, les gestionnaires triomphaient : « Vous voyez bien que ça ne marche pas : il faut fermer ! »
Autre étape importante, la suppression de la spécialisation « psychiatrie » pour les infirmiers en 1992. Bernard Kouchner, alors ministre de la Santé, a justifié cette décision par une exigence d’uniformisation européenne ; une directive européenne précisait pourtant que la formation française des infirmiers en psychiatrie était de grande qualité et invitait les membres de l’UE à s’en rapprocher… En fait, cette suppression permettait surtout de faire des économies.
Depuis 1992, donc, tous les infirmiers suivent le même cursus, avec seulement quelques cours de psychiatrie. Aujourd’hui, quelques infirmiers généralistes, passionnés par la psychiatrie, réussissent bien à se former rapidement une fois embauchés dans les services spécialisés, mais d’autres choisissent les services psychiatriques par défaut, parce qu’il faut bien gagner sa vie, et ne sont souvent pas à la hauteur. Le constat de l’insuffisance des formations étant unanime, le début des années 2000 a vu fleurir un certain nombre de « boites de formation » privées, censées compenser ces lacunes.
De toute façon, ce diplôme d’infirmier psychiatrique a toujours été considéré comme un « sous-diplôme ». À sa suppression, en 1992, les anciens diplômés – comme moi – n’ont pas eu le droit d’aller travailler dans les hôpitaux généraux. Grosso modo, cela voulait dire que les « sous-hommes » étaient soignés par des « sous-infirmiers ». Aujourd’hui encore, si je vois quelqu’un se faire renverser par une voiture, je n’ai pas le droit de lui poser une perfusion ni de lui prodiguer des soins… alors que je suis autorisé à le faire pour une personne hospitalisée en psychiatrique. Qu’est-ce que ça veut dire ? Que c’est moins grave si je me trompe ?
Au début des années 1990, on a aussi assisté à l’introduction dans les hôpitaux de la « démarche qualité » – pure importation de l’industrie – avec son lot de protocoles et procédures. Procédure pour un patient qu’on accueille, procédure pour un patient qu’on emmène en chambre d’isolement, etc… C’est rassurant : tu remplis des formulaires, tu coches des cases ! Peu importe que des termes comme « phobie » ou « obsession » n’aient pas de frontières étanches, puisqu’il s’agit de créer une classification des maladies mentales pour que les gestionnaires puissent s’y retrouver. L’idée est de coder le patient. Aujourd’hui, un malade est 810.12 – « alcoolique à tendance dépressive ». C’est idiot : avant d’être « alcoolique à tendance dépressive », le patient est d’abord un homme ou une femme, qui a cinquante ans ou dix-huit, qui a tel passé, tel parcours…

Quel a été l’impact de cette « démarche qualité » sur ton travail ?

Voici le genre de raisonnements qu’on pouvait entendre de la part des gestionnaires : « Vous, pour un 312.25, vous avez une DMS (durée moyenne de séjour) de dix-huit jours. Le service d’à côté est à neuf jours. Donc, vous merdez. Réduisez votre DMS ». Pour cela, il suffisait de bourrer le patient de médicaments anesthésiants, et le tour était joué… Il s’est ainsi clairement opéré un passage de la gestion des patients à la gestion du budget. Le ministère réduisait le budget alors que les besoins – eux – ne diminuaient pas.
Derrière tout cela, il y a l’idée de ne pas reconnaître la spécificité de la maladie mentale. Il est beaucoup plus simple de se dire que la schizophrénie est un virus ou un problème génétique contre lequel il suffit d’inventer un médicament. D’autant que cette vision des choses est soutenue par des laboratoires pharmaceutiques – eux-même en partie à l’origine de cette classification des pathologies, pour pouvoir dire : « Tel type de maladie ? Tel médicament ! » Avec des résultats parfois désastreux. Si on prend l’exemple de l’hyperactivité – dont je ne nie pas les symptômes –, on s’aperçoit que les laboratoires proposent des médicaments ayant des effets « visibles » à brève échéance mais qui s’avèrent calamiteux à plus long terme. Le fond du problème tient à la place prépondérante occupée par les labos dans le milieu hospitalier. Il n’y a qu’à voir le nombre de formations qu’ils y dispensent ou « sponsorisent » : lorsqu’ils parlent de certains de leurs cours, les internes en médecine parlent du « cours Lilly » ou du « cours Janssen »…

Et personne ne proteste ?

En 2003, la profession a organisé les États-généraux de la psychiatrie, qui ont débouché sur une série de recommandations remises au ministre de la Santé, Jean-François Mattei. Il n’y a rien compris… La lutte s’est ensuite intensifiée après un discours de Nicolas Sarkozy à Antony, en décembre 2008. En réaction à l’assassinat d’un jeune homme à Grenoble par un patient sorti d’un hôpital psychiatrique, le président proposait des mesures ultra-sécuritaires, comme le recours à la vidéo-surveillance ou à des bracelets électroniques. Il faut savoir qu’un tel discours a des effets désastreux, même quand il n’est pas suivi de mesures concrètes. Il pousse par exemple les préfets à refuser les autorisations de sortie des patients, et il devient très compliqué de faire sortir un malade pour travailler progressivement à sa réinsertion.
De mon côté, j’ai cru que la résistance pouvait venir des syndicats, et j’ai été longtemps syndiqué et militant syndical. Avant d’en avoir ras-le-bol, tant le syndicalisme se résume souvent à la défense d’intérêts individuels, plutôt qu’être un engagement ou une vue politique. Je me suis alors investi dans une association œuvrant pour la recherche en psychiatrie – une autre manière d’essayer de changer le système. Un des faits d’arme de cette association, même si nous avons finalement perdu le procès, a été de porter plainte contre une dizaine de pneumologues après l’explosion de l’usine AZF à Toulouse. Ces médecins avaient refusé l’installation temporaire des patients des services de psychiatrie dans leur service avec des termes odieux – « gens bruyants », « sales », « qui peuvent mettre le feu »…
Aujourd’hui il y a des mouvements de résistance à cette casse du service public de psychiatrie, impulsés par les soignants ou les patients, voire par leurs familles. Mais ils se heurtent à deux écueils majeurs. Les guerres de chapelles, si chères à des générations de psychiatres prompts à s’excommunier pour soigner leurs égos. Et l’image de la maladie mentale auprès d’une population qui, faute d’information, n’est pas prête à accepter la libéralisation des soins et la présence de malades mentaux dans les rues.

Pourquoi as-tu démissionné ?

J’ai d’abord fait une « pause » en partant en mission humanitaire, ça m’a beaucoup changé. Sauf qu’au retour, l’attitude de la direction à mon égard avait également changé… Il ne s’agissait pas d’une opposition frontale, mais de petites brimades successives : interdiction de faire visiter le service à un collègue rencontré lors de la mission, refus d’une demande de formation, suppression de mes tickets restaurant…
La direction prenait ainsi sa revanche sur mon activité syndicale et sur un épisode qu’elle n’avait pas digéré. À une époque, en raison de la gestion désastreuse de l’hôpital et de la recherche permanente d’économies, il y avait une pénurie de seaux hygiéniques pour les patients enfermés en chambre d’isolement – et donc sans accès aux toilettes. L’un d’entre eux devait même déféquer sur un drap posé par terre… Là, j’ai dit non : j’avais connu l’asile en 1982, je ne voulais pas le revivre vingt ans plus tard. Avec quelques collègues, nous avons donc alerté les médias. Toute la presse nationale a débarqué, mais ses membres n’avaient retenu que l’angle du sensationnel. Nous dénoncions « la maltraitance des patients par l’hôpital », eux avaient compris « la maltraitance des patients par les infirmiers ». Et ils venaient voir qui étaient les infirmiers ayant torturé des patients… Une journaliste de M6 à qui j’expliquais nos positions m’a répondu : « Mais ça n’a aucun intérêt. Pourquoi ameutez-vous tout ce monde ? »
Les collègues ayant ouvert le service à la presse ont été sanctionnés de manière indirecte pendant des années. J’avais témoigné à visage découvert, donc forcément… Côté « maltraitance », suite à notre « raffut », une commission d’enquête avait été nommée. Mais le jeu était faussé, sa mission consistait à enquêter sur la sécurité des chambres d’isolement. Ses membres ont donc vérifié qu’il y avait bien des alarmes à incendie, des vitres blindées, etc. Une honte.
C’est tout cela qui m’a amené à démissionner. Je reste un citoyen attentif et averti, mais je ne veux plus participer à cette évolution. Ni assister à de tels retours en arrière.
Ces derniers sont légions. Prenons l’exemple du maintien des patients à domicile : le principe est bon s’il s’inscrit dans le cadre du soin, avec une ou deux visites par jour ; sauf que dans les faits, il s’agit plutôt de refus d’hospitalisation et de non-assistance à personne en danger par manque de places à l’hôpital. Autre exemple : la « garde à vue psychiatrique », soit la possibilité de garder un patient 72 heures en observation. En soi, ce n’est pas une mauvaise idée, car elle permet d’optimiser l’orientation du patient. Mais dans le dispositif mis en place, il s’agit d’une « vraie » garde à vue : si le patient s’en va pendant cette période, les autorités considèrent qu’il s’agit d’une évasion. C’est révélateur.
La peur du fou est très répandue dans la société. Et politiques et médias n’hésitent jamais à l’attiser. C’est ainsi ce qu’ils font en nommant évasion le fait qu’un patient prenne la tangente, au lieu d’évoquer une sortie sans autorisation. Il ne s’agit pourtant pas d’un enfermement, mais d’une hospitalisation sous contrainte… L’enjeu de la terminologie utilisée par la presse ou par les politiques est ici fondamental.
Au moins, cette terminologie dit bien l’arbitraire…
Les hôpitaux psychiatriques sont des lieux de non-droit, où des patients sont privés de leur liberté et enfermés pendant des semaines sans que la justice n’ait son mot à dire. La France est d’ailleurs régulièrement condamnée par la Commission européenne des droits de l’homme. Théoriquement, il existe bien des instances de contrôle comme la CDHP2 , qui peut être saisie par n’importe qui. Sauf que c’est du bluff ! Le contrôleur de la CDHP est le médecin-chef du service d’à-côté, il reçoit une lettre d’un patient et appelle son copain : « Tiens, j’ai eu une lettre d’un de tes malades. » Réponse du copain : « Il est complètement fou. La dernière fois qu’il est sorti, il a fait ceci, cela… » Au final, il y a une proportion infinitésimale de patients qui sortent d’hospitalisations par ce biais.
La psychiatrie surfe en ce moment sur une dérive sécuritaire, issue en bonne part de la réaction des politiques à des faits divers. À l’image de l’introduction de la Protection des travailleurs isolés (PTI) dans les hôpitaux, après une intervention de Nicolas Sarkozy. Il s’agit d’un dispositif se présentant comme un téléphone, avec un bouton sur lequel appuyer en cas d’agression, d’incendie… Il est aussi muni du dispositif dit de « l’homme mort », qui se déclenche quand le boîtier reste trop longtemps à l’horizontal. Aller bosser le matin en se disant « Tiens je prends mon boîtier ‘homme mort’… », c’est l’horreur ! Et je connais pourtant des anciens collègues qui en sont satisfaits…
Utiliser un dispositif PTI, c’est accepter qu’on n’augmente pas les effectifs. Qu’on remplace un collègue par un boîtier. Le problème est que les infirmiers refusant ces pratiques se retrouvent dans des situations délicates. Le jour où ils se font agresser – parce que ça peut arriver –, l’incident ne sera pas considéré comme accident du travail. C’est vicieux.
Le sécuritaire, c’est aussi l’explosion depuis quinze ans des hospitalisations sous contraintes (d’office et à demande d’un tiers). Quand une mamie déjantée dérange le voisinage, on ne réunit plus le service social, la famille et les voisins ; désormais, on préfère signer un certificat d’hospitalisation d’office. Et on enferme des gens qui auront du mal à sortir. Parce qu’il y a très peu de structures d’accueil pour organiser les sorties. Et parce qu’il est obligatoire de régler l’hôpital avant de le quitter ; le montant du forfait hospitalier étant par exemple plus élevé que celui de l’allocation adulte-handicapé, cela peut se révéler très difficile pour certains.
Le sécuritaire, ce sont aussi les caméras dans les chambres d’isolement – c’est pourtant idiot : quand un patient ne va pas bien, il faut davantage de présence, et non une caméra. Ce sont les bracelets électroniques, pour être sûr qu’un tel n’est pas sorti d’un périmètre donné – ce qui permet d’éviter de le faire accompagner par un infirmier ou un aide soignant. C’est l’augmentation des refus préfectoraux de sorties à l’essai. Pour résumer : c’est l’enfermement maximum.

Testimony of a nurse in Psychiatry


Testimony of a nurse in Psychiatry

July 21, 2011.



What I find interesting in this article, is that this nurse in psychiatry denounces may be without account abuse, sadistic acts, exaggerated drug distribution.
It is a testimony of choice as seen and experienced by one of those who practise "psychiatric care" in France.

Why the State is not his nose there is another issue but it is enough to know that manufacturers of pharmaceutical products represent a fabulous for financial strength, seems to me a response that is standing. I could add another answer to this "why", it is the power of Psychiatry. Not not the psychiatrists, but the latent idea of men has always been to have the grip on other men and psychiatry is it not this?

Isn't any political ulterior dream to be able to do what he wants in the population? And have a "science" that would allow this is not the wish of each? If psychiatrists found this magic wand would be fabulous for policies and if they do fail and scandals burst, our politicians can always say that they know nothing, they are probably "responsible but not guilty!"
Who handles that? I do not know. What I know however with certainty is that patients are costs.

The Webmaster

The decline of French Psychiatry

A former nurse in psychiatric sector book us her back on 30 years of business, and, disappointed by the evolution of the French psychiatric sector, explains why he resigned.

Emmanuel Digonnet is a former nurse in psychiatric sector - "profession" that no longer exists since Bernard Kouchner has removed this specialization for nurses in 1992. After more than twenty years in Office, permanently frustrated by the direction taken by the public service of "Psychiatry", he resigned. If he practice more, however he speaks very well of his former trade and of the reasons that pushed him to do more exercise

How do you begin?

I arrived in Psychiatry by chance, for "food", early 1980s reasons. When I started, I knew nothing; for me, psychiatry was the support of patients excluded from society for mental reasons. Mental illness was then to me if it was visible: autism, posturing, the cris…
For a year and a half, I was assigned in a service where you placed the most difficult patients, those problematic in other services. This was my first confrontation with the horror asylum and abuse : as for the police in police stations or in the workplace penitentiary guards, fear had transformed some nursing sadists. After alerted my direction, I was transferred to another service. I have discovered a new way to work, relying on medical interviews therapeutic and giving a real place to nurse in the treatment of patients. I am so passionate to discipline.
From 1982 to 1998, I accompanied and participated in an evolution of Psychiatry, symbolized by the closure of psychiatric hospitals. Indeed developed a workers pole, with ambition to move care in the city, with people. Usually hospitalized patients could finally live at home, seeing a nurse regularly. Others, addressed by social assistants and practitioners, attending therapeutic home centres newly open: he was of small units, with a few beds for hospitalization, a team of doctors and nurses. Free of material we are misstatement the same work at the hospital, but with more flexibility. Especially because we were little or less situated buildings where lived the patients - and not to thirty kilometres in the Paris suburbs, "then where is the crazy". Be admitted into a psychiatric hospital has always been complicated, treatment in these centres was much simpler.
These home and care centres offered therefore a true closeness and real availability. They changed at the same time the image of the psychiatric patients, which accepted more naturally be monitored and honored more appointments. Family, friends and the patient could play down care, get there being less stigmatizing than to be "hospitalized in Sainte-Anne. And these centres allowed - finally - unclogging hospitals, and thus to improve working conditions. This is anymore the case now; at the hospital, it is no longer that manage beds. From 16 hours, all managers spend their time on the telephone to find a bed to sleep their patients, the number of places available is insufficient.
For nurses also, things were different in reception centre: we were independent. It was not only to apply the requirements of the physician, but a real collective work. We shared with the rest of the team, and we could make appointments or to receive patients. A heady days.

It did not last?

The situation started to deteriorate in the early 1990's, with the development of a purely accounting management of the hospital. Our Department declined the allotted budget, and managers realized that a centre of five beds required as many nurses as a service of twenty beds to the hospital - without taking into consideration the number of heavy hospitalizations and relapses by this system avoiding…the
The administration then gradually did close reception centres. To do this, it was sufficient that managers do more give them the means to operate 24 hours a day: after a while, the principle was emptied of its substance. When more than a building with three beds, no one remained to deal, managers prevailed: "you see that it does not work: it must be close."
Another important step, the removal of the specialization "Psychiatry" for nurses in 1992. Bernard Kouchner, then Minister of health, has justified this decision by a requirement of European standardization; a European directive stated however that French Psychiatry nursing training was high quality and invited the members of the EU to be in rapprocher… In fact, this deletion was primarily to save.
Since 1992, therefore, all nurses follow the same curriculum, with only a few courses of Psychiatry. Today, a few generalist nurses, passionate about Psychiatry, successful to form quickly once employed in specialized services, but others choose default psychiatric services, because it must be earning a living, and are often not the height. The observation of the inadequacy of the training being unanimous, the beginning of the 2000s saw flower a number of "training box" private, meant to compensate for these deficiencies.
In any event,. diploma of psychiatric nursing has always been considered a "sous-diplôme". To its deletion, in 1992, former graduate - like me - did not have the right to go to work in general hospitals. Basically, this meant that the "subhuman" were cared for by "sous-infirmiers". Even today, if I see someone make over by a car, I have not the right to ask an infusion or to give them a soins… while I am authorized to do so for a hospitalized person in a psychiatric. What does it mean? That it is less serious if I am wrong?
In the early 1990's, also saw the introduction in the "quality approach" hospitals - pure import of industry - with its lot of protocols and procedures. Procedure for a patient on hosts, procedure for a patient that it takes in isolation room, etc. This is reassuring: you fill forms, you nicks boxes! Regardless of that terms such as "phobia" or "obsession" did not watertight boundaries, since it is to create a classification of mental diseases so that managers can make sense. The idea is to encode the patient. Today, a patient is 810.12 - "alcoholic depressive tendency." This is foolish: be "alcoholic depressive trend", the patient is a man or a woman, who was fifty years or eighteen, such past, such parcours…

What was the impact of this "quality approach" on your work?

This is the kind of reasoning could be heard on the part of managers: "you for a 11, you have a DMS 18 days (average length of stay). The service side is nine days. Therefore, you merdez. "Reduce your DMS". To do this, it was enough to stuff the patient of anaesthetic drugs, and the tower was race It is is thus clearly operated a passage from the management of the patients in the management of the budget. The Ministry reduced the budget while the needs - them - not detract.
Behind all this, there is the idea of not recognizing the specificity of mental illness. It is much simpler to say that schizophrenia is a virus or genetic problem against which it is enough to invent a drug. As this view is supported by pharmaceutical laboratories - themselves in part to the origin of this classification of diseases, to be able to say: "Such type of disease." Such drug! " With sometimes disastrous results. If we take the example of hyperactivity - which I do not deny the symptoms - shows that Labs offer drugs with "visible" in the short term effects but which are more long-term disaster. The bottom of the problem is the paramount place occupied by the labs in the hospital. There is to see the number of formations that they are providing or "sponsor": when they talk about some of their courses, the internal medicine speak the "Lilly course" or the "Janssen course"...

And nobody protests?

In 2003, the profession organized the States General of Psychiatry that led to a series of recommendations to the Minister of health, Jean-François Mattei. There is nothing compris… The fight then intensified after a speech by Nicolas Sarkozy to Antony, in December 2008. In response to the murder of a young man at Grenoble released patient of a psychiatric hospital, the President proposed ultra-sécuritaires measures, such as video surveillance or electronic bracelets. You need to know that such speech was disastrous, even effects when it is not followed by concrete measures. It grows for example the prefects to refuse authorizations to exit of patients, and it becomes very difficult to get out a patient to work progressively to reintegration.
For my part, I thought that resistance could come from trade unions, and I've long been unionized and union activist. Before discontent, both unionism often comes to the defence of individual interests, rather than a commitment or political views. I me am so invested in an association dedicated to research in psychiatry - another way to try to change the system. One of the facts of a weapon of this association, even if we finally lost the trial, was to lodge a complaint against a dozen pneumologists after the explosion of the AZF plant in Toulouse. These doctors had refused the temporary installation of patients in mental health services in their service with odious terms - "noisy people", "sales", "which can fire"...
Today there are movements of resistance to this case of the public service of Psychiatry, or even from caregivers or patients, led by their families. But they face two major pitfalls. The wars of chapels, so dear to generations of psychiatrists quick to excommunicating for their egos. And the image of mental illness to a population which, fault information, is not ready to accept the liberalisation of the care and the presence of mentally ill in the streets.

Why did you quit?

First, I have a "pause" on humanitarian mission, it has changed me much. Except that in return, the attitude of the management to me was also changé… It was not a frontal opposition, but small successive bullying: prohibition to visit a colleague service met during the mission, refusal of a request for training, removal of my tickets restaurant…
Directorate and took his revenge on my trade union activity and on an episode that she had not digested. At a time, due to the disastrous management of the hospital and the permanent search for economies, there was a shortage of sanitary pails for patients locked in isolation room - and therefore without access to toilets. One of them was even defecate on a sheet of Earth… There, I said no: the asylum in 1982 I had known, I would not repeat twenty years later. With a few colleagues, we therefore alerted the media. The national press has landed, but its members had accepted that the angle of the sensational. We denounce "abuse of patients by the hospital", they had included "abuse of patients by nurses. And they came to see were nurses who tortured with patients… A journalist for M6 to whom I explained our positions replied: "But it has no interest." Why you ameutez this world? »
Colleagues having opened the service to the press had been punished in an indirect way for years. I had testified to face discovered, so forcément… On the side of "abuse", following our "fuss", a commission of inquiry had been appointed. But the game was distorted, his mission was to investigate the safety of isolation rooms. Its members therefore verified that there were alarms to fire, glass armoured, etc. A shame.
It is this that led me to resign. I remain a careful and informed citizen, but I don't want to participate in this evolution. Or attend such returns back.
Ces derniers sont légions. Prenons l’exemple du maintien des patients à domicile : le principe est bon s’il s’inscrit dans le cadre du soin, avec une ou deux visites par jour ; sauf que dans les faits, il s’agit plutôt de refus d’hospitalisation et de non-assistance à personne en danger par manque de places à l’hôpital. Autre exemple : la « garde à vue psychiatrique », soit la possibilité de garder un patient 72 heures en observation. En soi, ce n’est pas une mauvaise idée, car elle permet d’optimiser l’orientation du patient. Mais dans le dispositif mis en place, il s’agit d’une « vraie » garde à vue : si le patient s’en va pendant cette période, les autorités considèrent qu’il s’agit d’une évasion. C’est révélateur.
La peur du fou est très répandue dans la société. Et politiques et médias n’hésitent jamais à l’attiser. C’est ainsi ce qu’ils font en nommant évasion le fait qu’un patient prenne la tangente, au lieu d’évoquer une sortie sans autorisation. Il ne s’agit pourtant pas d’un enfermement, mais d’une hospitalisation sous contrainte… L’enjeu de la terminologie utilisée par la presse ou par les politiques est ici fondamental.
At least, this terminology is said the arbitraire…
Psychiatric hospitals are places of lawlessness, where patients are deprived of their liberty and held for weeks without that justice does say. The France is also regularly condemned by the European Commission to the rights of man. Theoretically, there are many instances of control as the CDHP2, which can be entered by anyone. Except that bluff! The controller of the CDHP is the doctor-Chief of sideline, he receives a letter from a patient and calls her boyfriend: "Well, I got a letter from one of your patients." The buddy response: "It is totally insane." The last time it came out, he did this, done…i "In the end, there is an infinitesimal proportion of patients leaving hospital by this bias.
Psychiatry surfing at this time on a safe, drift in good part policy response to various facts. The image of the introduction of the Protection of workers isolated (ITP) in hospitals, after an intervention by Nicolas Sarkozy. It is a device as a phone, with a button on which support assault, of etc… It is also equipped with said device "human death", which fires when the casing remains too long horizontally. Go to work in the morning is saying would "I take my box 'dead man'...". ", it is the horror! And I know but former colleagues who are satisfaits…
Use a PTI device, is to accept that it does not increase the workforce. That replaced a colleague by a housing. The problem is that nurses refusing these practices are found in delicate situations. The day where they are attack - because it can happen-, the incident will not be considered as accident at work. It is vicious.

The safe, it is also the explosion from fifteen years of hospitalizations under stress (office and request for a third party). When a dedicated mamie disturbed the neighbourhood, it brings more social, family and neighbors; now, is preferred to sign a certificate of hospitalization of office. And it locked people who will find it difficult to get out. Because there is very little of reception structures to organize the output. And because it is required to settle the hospital before leaving. the amount of the hospital package for example being higher than that of the disabled adult allowance, this can be very difficult for some.
The safe, they are also cameras in the rooms - yet this is stupid: when a patient is not well, it need more presence, and not a camera. These are electronic bracelets, to be sure that this is not out of a given perimeter - which allows to avoid the accompanied by a nurse or a health care assistance. It is the increase in prefectural output test refusals. To summarize: this is the maximum confinement.

Neuroleptiques et antidépresseurs mis en cause dans de traitements pour démence


Deux études distinctes publiées dans deux revues médicales britanniques mettent en cause l'utilisation des neuroleptiques et des antidépresseurs pour traiter les patients atteints de démence, au moment où a lieu à Paris une conférence internationale sur la maladie d'Alzheimer.

Le Professeur Sube Banerjee, du King's College de Londres, auteur en 2009 d'un rapport sur l'utilisation abusive des antipsychotiques (neuroleptiques) dans la maladie d'Alzheimer, montre aujourd'hui que deux antidépresseurs les plus prescrits pour des patients atteints de démence n'apportent pas de bénéfice, tout en causant des effets secondaires.

Pour cette étude publiée en ligne par The Lancet, le Professeur Banerjee a recruté des patients britanniques avec une probable maladie d'Alzheimer et souffrant de dépression. Ils ont été répartis en trois groupes d'une centaine de patients, deux d'entre eux recevant un antidépresseur (sertraline ou mirtazapine) et le troisième un placebo (sans principe actif).

Effets indésirables liés aux antidépresseurs

Les chercheurs n'ont pas trouvé de différences dans la réduction de la dépression au bout de trois mois dans les différents groupes. En revanche, les patients ayant reçu un antidépresseur présentaient davantage d'effets indésirables que ceux ayant pris le placebo.

"Les deux classes d'antidépresseurs les plus prescrits pour la dépression dans la maladie d'Alzheimer ne sont pas plus efficaces qu'un placebo", concluent-ils. "Les médecins doivent repenser le traitement des patients Alzheimer dépressifs et reconsidérer leurs habitudes de prescriptions d'antidépresseurs", ajoutent-ils.

Anti-douleurs contre l'agitation

Une autre étude, publiée en ligne par le British Medical Journal, montre de son côté que des anti-douleurs comme le paracétamol peuvent faire mieux que des neuroleptiques pour calmer l'agitation de patients atteints de démence.

L'agitation et l'agressivité sont un des symptômes les plus fréquents des formes avancées de démence, telles que la maladie d'Alzheimer. Des comportements perturbants pour l'entourage, souvent traités avec des médicaments neuroleptiques.

L'étude a été menée par des chercheurs britanniques (King's College) et norvégiens sur 352 patients norvégiens atteints de démence modérée à sévère.

La moitié d'entre eux ont continué à prendre leur traitement habituel, incluant des neuroleptiques ou des antidépresseurs. Les autres ont été traités avec du paracétamol pour 70% d'entre eux, de la buprenorphine (médicament de substitution à l'héroïne) pour 20% et des anti-douleurs plus puissants (morphine) pour 10%.

Une réduction significative de l'agitation a été montrée après huit semaines de traitement dans le second groupe par rapport au premier, indiquent les chercheurs.

Ils soulignent que le soulagement de la douleur, difficilement exprimable par les patients atteints de démence, peut jouer un rôle important dans le traitement de l'agitation et permettre de réduire les prescriptions inutiles de neuroleptiques.

Dans un rapport remis au gouvernement britannique en 2009, le Pr Banerjee indiquait que les médecins britanniques prescrivent chaque année des neuroleptiques à 180 000 patients atteints de démence, à l'origine de 1620 AVC et 1800 décès.

info Benjamin et de son fils Aureo (sefca puteaux solidaire du papa)

Cédric Fleurigeon http://www.facebook.com/event.php?eid=264268448591 Nous demandons à tous pendant une journée, le samedi 30 janvier 2010 de changer la photo de votre profil par celle de Benjamin et de son fils Aureo Il serait bon de voir fleurir cette photo sur la toile que se soit sur Facebook, MySpace, MSN ainsi que sur tous les méd