vendredi 9 octobre 2015

Angers : Une fillette avait été enfermée en slip dans le congélateurs

Angers : Une fillette avait été enfermée en slip dans le congélateurs

photo l'affaire de mauvais traitement à enfants jugée vendredi à angers rappelle celle du petit bastien, tué dans un lave-linge. © josué jean bart
L’affaire de mauvais traitement à enfants jugée vendredi à Angers rappelle celle du petit Bastien, tué dans un lave-linge.© Josué Jean Bart

Un homme de 55 ans et son ex de 47 ans comparaissait vendredi à Angers. Pour des sévices cruels sur trois des quatre enfants de la quadragénaire, à Saint-Florent-le-Vieil.

Une main posée sur la barre du tribunal correctionnel d’Angers. L’autre, sur la hanche. Le visage impassible, hermétique aux émotions. Raymonde (1), 47 ans, doit s’expliquer sur les violences subies par trois de ses quatre enfants. Un voyage dans l’horreur.

L’homme absent du procès pour raisons de santé

Entre 2010 et 2012, elle élevait cette fratrie à Saint-Florent-le-Vieil. Avec son concubin de l’époque, 55 ans. Lui aussi est prévenu, mais il n’est pas là. « Ses problèmes cardiaques se sont aggravés », assure son avocate, Me Gwenhaël Vieille. Dommage. On aurait aimé comprendre le mécanisme conduisant aux sévices infantiles.

Coups, douches glacées, étranglement, ligotage

Leur père, ancien mari de Raymonde, dépose deux plaintes, en mars 2010, à la gendarmerie de Montrevault. Les médecins légistes constatent des traces. Ils sont loin d’imaginer leur origine. Suite à une nouvelle plainte de novembre 2012, les frères et sœurs décrivent l’enfer de leur quotidien. Leur beau-père les frappe. Donne des douches glacées. Parfois, il en étrangle un avec le tuyau de douche. Leur mère aide son concubin en les tenant…

Fouettés et laissés sans nourriture

Comme ça ne suffit pas, le couple achète un martinet pour fouetter les petits, âgés de 3 à 9 ans. La liste des brimades prend l’allure d’un inventaire à la Prévert, la poésie en moins. Les enfants sont régulièrement bâillonnés au ruban adhésif, pieds et mains ligotés. Parfois, ils sont privés de repas. « Quand la faim les tenaille, ils vont en cachette chercher des paquets de gâteau, du pâté, des saucisses crues ou des pots de yaourts qu’ils jettent par la fenêtre », retrace Me Laurence Couvreux, avocate du Département.

Un schéma rappelant le drame du petit Bastien

Ils sont menacés d’être découpés en morceau ou d’être placés dans le lave-linge. Une des fillettes est même installée en slip, dans le congélateur. « Quand sa mère la sort, ses lèvres sont toutes violettes », décrit Me Couvreux. On n’est pas loin de l’affaire du petit Bastien, que son père a tué en le mettant dans la machine à laver. « Y a des trucs, c’est pas vrai », murmure la maman, sans ciller. Elle nie notamment l’épisode de la machine à laver. « Un vrai dossier de mauvais traitement », constate sans s’étendre le procureur Philippe Mélia. Il requiert 24 à 30 mois de prison pour le beau-père, 12 à 18 mois pour la mère, l’interdiction des droits civiques, civils et de famille.

« Pas l’intention de faire mal »

« Malgré toute l’horreur de cette affaire, elle n’avait pas l’intention de faire du mal à ses enfants, assure l’avocate de la mère, Me Éléonore Duval. Elle est mal accompagnée et ne sait pas les protéger. Les trois hommes de sa vie avaient le même travers. » « Le beau-père a essayé de remettre les enfants dans le droit chemin, mais il a franchi la ligne jaune », regrette de son côté Me Vieille.

Deux ans et un an et demi de prison

Son client est condamné à deux ans de prison dont six mois avec sursis. Raymonde, à un an et demi de prison dont six mois avec sursis. Deux peines aménageables. Ils sont privés de leurs droits civiques, civils et de famille pour quatre ans.(1) prénom d’emprunt.
Josué JEAN-BART.   Ouest-France  

mercredi 7 octobre 2015

Il risque la pendaison pour le meurtre de son fils

Il risque la pendaison pour le meurtre de son fils

Un cadre de la finance belge de 41 ans a été inculpé mercredi à Singapour du meurtre de son fils de cinq ans, un crime dont la sanction maximale est la peine de mort par pendaison.


storybild(photo: Facebook)
D’après des médias locaux, le garçonnet a été retrouvé étranglé, avec des ecchymoses autour du cou. Le père aurait été en conflit avec son ex-épouse pour la garde de l’enfant.
L’homme a été arrêté mardi avant l’aube près d’un bureau de police, présentant des blessures qu’il s’est infligé lui-même, selon le quotidien Straits Times.
«Joyeux anniversaire à toi Keryan!»
Le compte de Philippe G. sur le réseau social de relations professionnelles LinkedIn le décrit comme directeur exécutif et chef de la distribution de fonds en Asie-Pacifique pour la société Nordea Investment Management, basée à Oslo.
Un compte Facebook au nom de cet homme comporte des photos de son fils Keryan accompagnées de quelques écrits: «Joyeux anniversaire à toi Keryan! Cinq ans, je suis si fier de toi!», indique un message daté du 25 septembre.
(nxp/afp)

Toulouse : il traîne sa fille de 4 ans sur plusieurs mètres puis la frappe

Toulouse : il traîne sa fille de 4 ans sur plusieurs mètres puis la frappe

La scène s’est produite vendredi soir à la station de métro Claude-Nougaro dans le quartier des Minimes à Toulouse (31).
Aux environs de 21H30, un homme a traîné sa fille, âgée de 4 ans, sur plusieurs mètres puis a commencé à la battre.
La mère de l’enfant et des usagers sont intervenus, en attendant l’arrivée de la police. Le suspect a été interpellé et placé en garde à vue

dimanche 4 octobre 2015

Elle vole 100 000 euros à une association d’aide à l’enfance, elle est dénoncée par son mari cocu

Elle vole 100 000 euros à une association d’aide à l’enfance, elle est dénoncée par son mari cocu

Un homme soupçonnait sa femme, âgée de 43 ans, de le tromper avec le directeur de l’association pour laquelle elle travaillait à Lyon. Il l’a donc géolocalisée et s’est rendu compte qu’elle était dans le Vaucluse, alors qu’elle devait se trouver à Paris pour un déplacement professionnel.
Pour se venger, le mari cocu s’est rendu dans un commissariat de Lyon et a dénoncé les magouilles de sa femme. Entre janvier 2007 et juillet 2015, cette comptable pour une association d’aide à l’enfance, a détourné de l’argent avec des chèques en blanc.
Selon le Progrès, le préjudice s’élèverait à 1000 euros par mois, soit 100 000 euros originellement destinés à des enfants en difficulté.
La femme et son amant ont été interpellés mardi 22 septembre. Elle a avoué les faits tandis que le directeur de l’association a été mis hors de cause.

vendredi 2 octobre 2015

Meuse : mort d’un bébé secoué

Meuse : mort d’un bébé secoué

Son père de 26 ans et sa mère âgée de 28 ans ont été placés en garde à vue après la mort du nourrisson. Ils sont originaires de Revigny-sur-Ornain dans la Meuse.
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La petite fille était née début août. Photo d’illustration Alexandre MARCHI

C’était un nourrisson d’à peine deux mois. La petite fille est décédée lundi, moins de deux jours après avoir été admise dans le service de réanimation pédiatrique de l’hôpital pour enfants de Brabois à Nancy. Elle vient ajouter son prénom à la trop longue liste des bébés secoués.

Tout a commencé vendredi quand, en fin de journée, son père appelle les pompiers. Il leur signale que la petite à des difficultés pour respirer. Ce que constatera l’équipe médicale du Samu qui intervient au domicile familial à Revigny-sur-Ornain (Meuse) et décidera d’hospitaliser de toute urgence la petite. Après quelques heures en observation au centre hospitalier de Bar-le-Duc, le bébé était héliporté à Brabois.

Et dès le lendemain, le samedi midi, le parquet de Bar-le-Duc était avisé de la situation par les services sociaux du Département. Ceux-ci venaient d’avoir un signalement de forte suspicion de bébé secoué concernant le nourrisson. Dimanche, elle était en état de mort cérébrale et lundi elle décédait. Un examen médical était pratiqué dimanche et l’autopsie réalisée mardi matin confirmait les suspicions de maltraitance.

Une situation suffisamment préoccupante pour que son frère, deux ans, et qui n’a pas le même père que la petite fille, soit placé dans un foyer. Le garçonnet a fait l’objet d’un examen radiologique qui n’a rien révélé. Il présente toutefois des bleus qui, cependant, ne peuvent être attribués à une tierce personne.

Suivi social en cours

« Les deux parents ont été placés en garde à vue mercredi matin et une enquête pour violences volontaires sur mineur de moins de 15 ans par ascendant a été ouverte », relatait ce jeudi Sophie Partouche, substitut du procureur de Bar-le-Duc.

Depuis la mort du bébé, l’enquête porte sur des faits criminels, des violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Des faits qui pourraient conduire les parents devant une Cour d’assises.

« On n’arrive pas à savoir ce qui s’est passé, est-ce que c’est un acte isolé ou y a-t-il des maltraitances répétées ? Il semblerait que le père était seul au domicile le vendredi après-midi. Mais ni lui ni la mère ne semblent comprendre ce qu’on leur reproche. » La substitut du procureur s’interroge également sur deux fractures (hanche et côte), encore non datées, et relevées sur le corps de la fillette, sans aucune trace de coups.

Une dizaine de jours après sa naissance, elle avait été hospitalisée à Bar-le-Duc pour une infection. Le comportement des parents aurait alors alerté l’équipe médicale qui aurait informé les services sociaux. Un suivi par une assistante sociale de la PMI était d’ailleurs en train de se mettre en place.

Ce vendredi matin, la prolongation de garde à vue arrive à son terme et les parents seront présentés à un juge d’instruction à Nancy. Le père de la fillette, condamné pour des faits de violences quand il était mineur, devrait être mis en examen et placé en détention provisoire. Il est moins sûr qu’il en soit de même pour la mère.

Karine DIVERSAY

info Benjamin et de son fils Aureo (sefca puteaux solidaire du papa)

Cédric Fleurigeon http://www.facebook.com/event.php?eid=264268448591 Nous demandons à tous pendant une journée, le samedi 30 janvier 2010 de changer la photo de votre profil par celle de Benjamin et de son fils Aureo Il serait bon de voir fleurir cette photo sur la toile que se soit sur Facebook, MySpace, MSN ainsi que sur tous les méd